Mission d’étude pacte républicain

La mission d’étude du Kremlin-Bicêtre a questionné ce qui nous définit en tant que citoyens et ce qui constitue les socles de la société.

10 propositions pour réparer les fractures et enchanter les communs

Notre pays est-il en train de se fracturer de plus en plus ? La question de notre pacte républicain est au centre des débats : fracture socio-économique et inégalités qui se creusent, explosion de la précarité, fracture de la concorde républicaine où le partage laisse la place à la défiance, fracture démocratique par un désintérêt des Français pour la chose publique, les lignes de division ne manquent pas.

En décembre 2020, Jean-Luc Laurent a chargé Jean-François Delage, premier adjoint chargé de la démocratie, et Anissa Azzoug, adjointe chargée de la culture, de la laïcité et des droits des femmes, de conduire une mission d’étude sur le pacte républicain communal. La commune reste le lieu par excellence de l’émancipation et d’une réalisation concrète de la promesse républicaine. C’est aussi à l’échelle de notre ville que nous pouvons inventer les utopies de demain.

Auditions, visites d’acteurs locaux, contributions écrites, les deux élus ont rendu les conclusions de leur mission à la fin du mois de mai 2021 qui a été approuvé par le conseil municipal du 27 mai 2021. Ils ont tracé une ligne d’horizon : celle de formuler des propositions pour faire vivre le pacte républicain à l’échelle de notre ville. Le rapport

Parmi ces propositions figurait celle de réaliser un cycle de formation citoyenne. Les « Ateliers de la République » qui auront lieu du 20 octobre au 9 décembre 2021 permettront d’y répondre.

La mission pacte républicain en 5 chiffres clés

Un mot des rapporteurs

Cette mission d’étude est d’abord une rencontre, intellectuelle, conceptuelle, pratique aussi à bien des égards. À l’heure de la morosité ambiante et d’une pandémie qui n’en finit plus, ces échanges sont une bouffée d’oxygène car ils témoignent de la vitalité de notre tissu social.

Depuis décembre dernier, nous écoutons ceux qui, tous les jours, s’impliquent de façon désintéressée pour entretenir notre humanité commune. Nous les avons rencontrés dans leur environnement pour certains, ils ont accepté de nous livrer leur analyse, sans aucune caricature, toujours avec la distance et la réflexion qui caractérisent les acteurs engagés. Qu’ils soient ici vivement remerciés pour leur disponibilité et leur contribution à cette réflexion commune.

Tous nous ont fait part de leur optimisme. Notre pacte républicain est loin d’être épuisé. Si les constats sont parfois durs, rien n’est perdu et les solutions ne manquent pas. C’est ce que nous avons tenté d’esquisser à travers les 10 propositions que nous formulons : elles sont, certes, circonscrites, mais elles nous paraissent une première étape dans la recherche de l’épanouissement collectif.

Si la mission d’étude touche à sa fin avec ce rapport, nous savons que sa philosophie continuera d’habiter la municipalité. En proposant le bonheur intérieur brut comme indicateur, nous voulons ne jamais cesser de nous poser des questions pour nourrir l’avenir. C’est certes le rôle des élus, mais c’est aussi plus largement une méthode de construction commune au service de l’intérêt général.

Il faut arrêter de vendre la peur. Il faut que les gens arrêtent d’avoir peur », prévenait Kylian Mbappé
à la veille d’un match important en février 2019, alors que les commentateurs prédisaient une défaite.
Ces mots résonnent étonnamment avec la démarche qui est la nôtre depuis le début de cette mission
d’étude : réparer les fractures qui nous divisent et entretiennent la méfiance, enchanter les communs
qui permettront, demain, de redoubler ensemble d’efforts pour une société meilleure et des jours — plus
— heureux.

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