Le Décryptage du Mag’ : Écologie populaire, construire ensemble la ville verte de demain

Ce mois-ci, dans Le Mag’, découvrez le dossier du mois consacré à l’écologie populaire. Devant l’ampleur du dérèglement climatique qui affecte indistinctement l’ensemble de la planète, le défi de la transition écologique exige la mobilisation de tous. En ce sens, la ville du Kremlin-Bicêtre prend sa part et agit pour construire une ville verte, durable et solidaire. Une
politique environnementale ambitieuse élaborée pour, mais surtout avec les Kremlinois.

Fabrication de savon artisanal, initiation au compostage, emballage zéro déchet, dégustation d’insectes, sensibilisation au tri des déchets et biodéchets, cuisine de plantes du jardin, recettes anti-gaspi…. Voilà un échantillon de ce qui vous attend le week-end du 13 et 14 mai à l’occasion de la deuxième édition du Festival de l’écologie populaire. Grâce aux nombreuses animations et ateliers proposés durant tout le week-end, le festival promet d’apporter des solutions pratiques et accessibles
à tous pour préserver l’environnement, le tout dans une ambiance festive et conviviale avec un stand-up assuré par le Paname Comedy Club, un vide-grenier, une bourse aux vélos, un concert et bien plus encore. Loin des discours moralisateurs, c’est donc une écologie joviale que promeut le festival afin de mobiliser et rassembler le plus grand monde pour relever le défi du changement climatique. Avec cet évènement, il s’agit donc d’associer les Kremlinois à la politique de la Ville en matière d’écologie. Priorité de la municipalité, en 2023, c’est près de 25 % du budget de la commune qui est consacré à l’écologie et au cadre de vie, ce qui en fait le deuxième plus gros poste de dépense derrière l’éducation (28 %).

Une ville plus verte

Ville dense, avec un tiers de sa surface occupée par des zones inconstructibles (hôpital, Fort de Bicêtre, cimetière), trouver des terrains libres pour créer des espaces de respiration arborés relève de la gageure. C’est pourtant ce que fait la municipalité en lançant des projets de création de nouveaux parcs et squares et d’amélioration des lieux existants. Alors que les travaux du nouveau métro de la ligne 14 arrivent à leur terme, un investissement de deux millions d’euros est dédié à l’aménagement des squares Jules-Guesde et Marcel-Sembat, qui devraient ouvrir au public en 2024. Une partie de ces fonds financera également le
projet d’escale végétale de 2 600 m² sur la place Victor-Hugo.

Nous sommes fiers de mener
une politique sociale et écologique qui permet d’aspirer à ce que chacun puisse vivre dans
un environnement sain et de
qualité, tout en préservant notre
planète pour les générations
futures !

Geneviève Etienne, adjointe au maire chargée de l’écologie populaire et de la nature en ville.

Sur l’avenue de Verdun, entre les écoles Robert-Desnos et Charles-Péguy, la Ville prévoit un projet d’aménagement urbain d’envergure et projette de détruire les bâtiments laissés à l’abandon pour y implanter un grand espace vert de 4 200 m² qui prendra le nom du dernier poilu français, le kremlinois Lazare Ponticelli. Un peu plus haut, la pointe Aimé-Césaire sera aménagée afin d’y créer le square Gisèle-Halimi avec l’objectif de bâtir « un espace multi-usages, entre détente, végétation et aire de jeux », précise Michel Caillaud, directeur adjoint des services techniques. Une fois ces projets finalisés, la commune comptera près de 50 000 m² d’espaces verts.

Consommation responsable à tous les étages

Pour relever le défi de la transition écologique, la solution passe aussi par nos assiettes. Un domaine d’action dans lequel la Ville s’engage pleinement, notamment dans la confection des repas des cantines scolaires et du restaurant du Club Lacroix. Privilégiant les producteurs locaux, 50 % des produits cuisinés sont issus de l’agriculture biologique. Preuve de l’ambition de la commune en la matière, deux menus végétariens sont proposés chaque semaine, là où la législation n’en impose qu’un seul. Par ailleurs, le service restauration a largement réduit sa consommation de plastique et a divisé le gaspillage alimentaire par quatre. Cette volonté d’aller vers une alimentation plus respectueuse de l’environnement se retrouve également dans la gestion du marché forain en régie publique qui, depuis mars 2022, a permis à la Ville de faire évoluer l’offre marchande vers des produits
en circuit court et issus de l’agriculture biologique. De plus, les sacs plastiques ont été remplacés par des sacs en papier recyclé, réutilisables et fabriqués en France. Dans cette perspective éco-responsable, l’établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre installera cet été une vingtaine de bacs sur le marché afin de faciliter le tri sélectif pour les commerçants.

La volonté de faire du Kremlin-Bicêtre une ville plus verte passe aussi par des investissements pour améliorer la performance énergétique des bâtiments communaux. Ainsi, depuis 2020, la Ville a investi 1,4 million d’euros pour optimiser les systèmes de ventilation et de climatisation de ceux-ci. Le toit de l’école Charles-Péguy par exemple a été entièrement rénové avec une isolation en paille de riz et deux toitures végétalisées ont été réalisées aux écoles Suzanne-Buisson et Pauline-Kergomard. L’installation de LED, de détecteurs de présence ou encore l’amélioration thermique des bâtiments ont d’ores et déjà porté leurs
fruits. En deux ans, ces travaux ont permis à la Ville de réduire sa consommation et d’économiser près de 110 000 €. Dans le même esprit, la mairie a prévu de réaliser une réhabilitation thermique conjointe du gymnase Jacques-Ducasse et du COSEC Elisabeth et Vincent Purkart, dans le cadre du projet de la « Cité sportive ».

Retrouvez le Décryptage du Mag’ et les paroles de Kremlinois en intégralité dans le numéro du mois de mai.