Si l’accord d’intéressement le prévoit, l’entreprise peut verser des avances trimestrielles sur la prime d’intéressement annuelle, après avoir obtenu l’accord du salarié.
L’employeur doit informer le salarié de la possibilité de recevoir une avance sur intéressement et du délai dont il dispose pour pour donner son accord.
Si l’accord d’intéressement ne prévoit aucun délai, le salarié doit donner sa réponse dans les 15 jours suivant la date de réception de la lettre qui l’informe de la possibilité de recevoir une avance.
Au cas où le salarié ne donne pas son accord pour recevoir une avance sur sa prime d’intéressement, l’entreprise ne doit pas lui verser d’avance.
Si le salarié donne son accord pour recevoir une avance sur sa prime d’intéressement, l’entreprise doit lui délivrer une fiche individuelle, distincte de la fiche de paie, qui mentionne les éléments suivants :
Montant des droits attribués comme avance sur la prime d’intéressement
Retenues effectuées pour la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)
Information sur l’obligation de reverser à l’employeur le trop-perçu, au cas où la prime d’intéressement annuelle serait inférieure au montant des avances reçues, et les modalités du reversement
Information sur l’impossibilité de demander le déblocage anticipé du trop-perçu, lorsqu’il a été versé sur un plan d’épargne salariale
Délais d’indisponibilité des plans d’épargne salariale et cas de déblocage anticipés exceptionnels autorisés par la loi
Information sur le fait que le trop-perçu versé sur un plan d’épargne salariale est considéré comme un versement volontaire qui n’est pas fiscalement déductible
Procédure de versement par défaut des avances sur prime d’intéressement le plan d’épargne d’entreprise
Accord du salarié pour recevoir l’avance.
Si le total des avances versées dépasse le montant de la prime annuelle d’intéressement, l’entreprise a le droit de récupérer le trop-versé sous la forme d’une retenue sur salaire.