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Le Décryptage du Mag’ : Alors, Heureux ? Enquête sur le bien-être des Kremlinois

Retrouvez chaque mois le Décryptage du Mag' en condensé sur le site internet de la Ville.

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Ce mois-ci, dans Le Mag’, découvrez le dossier du mois consacré à l’enquête « Comment ça va ? » que la Ville mène jusqu’au 15 décembre auprès de ses habitants. L’objectif ? Prendre le pouls du bien-être des Kremlinois afin de construire des politiques publiques au plus près de leurs besoins. À l’issue de l’enquête, les réponses seront analysées par les spécialistes de l’Observatoire du bien- être et, selon les tendances, un ajustement du budget 2024 pourra être effectué afin de mieux répondre aux attentes de Kremlinois. Explications.

Et si on mesurait le bonheur plutôt que la richesse ? C’est l’idée un peu farfelue qui a traversé l’esprit de Jigme Singye Wangchuck, alors roi du Bhoutan, en 1972. Le concept du Bonheur intérieur brut (BNB) était né, calqué sur le Produit intérieur brut (PIB), outil de mesure traditionnel de la santé économique d’un pays. Objectif pour le tout jeune souverain d’à peine 16 ans : cibler l’augmentation du bonheur et du bien-être de son peuple. Une idée par si farfelue qu’il y paraît.

Car si, en dehors du Bhoutan, aucun pays ne mesure son BNB, des tentatives sérieuses de développer un indicateur du bonheur ont toutefois vues le jour. Ainsi, l’Organisation de coopération de de développement économique (OCDE) a créé en 2011 le Bonheur intérieur brut (BIB), un indicateur agrégeant onze thématiques (logement, emploi, santé, sécurité, éducation, environnement…) et établi un classement des pays où il fait « bon-vivre ».  Si la France ne parade pas en tête des divers classements du bonheur dans le monde, cela n’a pas empêché certains responsables hexagonaux de s’emparer de la question. Ainsi, plusieurs villes françaises telles que Lille, Lyon, Grenoble ou encore la Métropole de Strasbourg en 2018, se sont lancées dans une démarche similaire auprès de leurs administrés.

Mesurer le bonheur

Au Kremlin-Bicêtre, c’est au printemps 2021, à travers la mission d’étude sur le pacte républicain communal, que la Ville décide de s’approprier cet indicateur. Menée par Jean-François Delage, le premier adjoint en charge de la démocratie locale, cette mission d’étude abordait en question annexe l’enjeu du « bonheur intérieur brut » comme grille d’analyse et de lecture des politiques publiques et de l’action de la Ville. « On met en place des politiques publiques sans savoir quels sont leurs effets sur le bien-être des populations auxquelles elles sont destinées, explique le premier adjoint. D’où la nécessité de mettre en place des indicateurs concrets qui permettent de mesurer le bien-être des habitants au travers d’une enquête publique ».

Pour mener à bien cette mission, la mairie sollicite, en novembre 2022, l’appui du Cepremap (Centre pour la recherche économique et ses applications) et son Observatoire du bien-être. Regroupant un grand nombre de chercheurs travaillant sur des domaines aussi divers que l’éducation, la santé, les relations sociales ou encore l’environnement, cette structure s’attache dès lors à établir des critères objectifs de mesure du bien-être dans une enquête d’opinion.

Une enquête complète

Mise à la disposition des habitants, à partir du mois de novembre et jusqu’au 15 décembre 2023, l’enquête « Comment ça va ? » s’intéresse à divers aspects de la vie quotidienne des Kremlinois. Ainsi, une première partie regroupe des questions générales sur le sentiment de bonheur ou de déprime, les relations avec ses proches, la confiance en soi et en l’avenir ou encore le ressenti vis-à-vis de sa propre situation professionnelle. Dans un second temps, le questionnaire évoque la vie au Kremlin-Bicêtre en abordant les questions de sécurité, de logement, de cadre de vie, de voisinage, de loisirs, etc. Puis, la partie suivante invite les Kremlinois à évaluer leur rapport aux services publics locaux, notamment leur fréquence d’usage et leur qualité d’accueil, avant de leur demander de définir quels sont, selon eux, les principaux critères d’un service public (proximité, intérêt général, égalité pour tous, neutralité, coût trop important, etc.). Enfin, à travers des questions personnelles, la dernière partie de l’enquête cherche à dresser le profil sociodémographique de chaque répondant de manière anonyme.

Retrouvez le Décryptage du Mag’ en intégralité dans le numéro du mois de décembre.

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