La sous-location totale ou partielle est en principe interdite.
Elle peut cependant être autorisée lorsque les 2 conditions suivantes sont satisfaites :
Si le locataire ne respecte pas ces 2 conditions, la sous-location est irrégulière. Le bailleur dispose alors de plusieurs options :
Autorisation du bailleur
L’autorisation du bailleur est indispensable.
Cette autorisation peut prendre l’une des formes suivantes :
Elle peut être écrite. L’autorisation de sous-location est parfois prévue dans le bail commercial initial. Elle peut aussi être obtenue après la signature du bail commercial : par exemple, rédaction d’un avenant au contrat de bail. En cas de renouvellement du bail commercial, l’autorisation de sous-louer doit être reproduite dans le contrat du bail renouvelé.
Informer le bailleur de l’acte de sous-location
Le locataire doit informer le bailleur de son intention de sous-louer même lorsque la sous-location est autorisée par le contrat de bail. Cette obligation d’information permet au bailleur d’avoir connaissance des conditions de la sous-location et de l’identité du sous-locataire.
Le locataire informe le bailleur par l’un des moyens suivants :
Le bailleur a alors un délai de 15 jours pour indiquer s’il entend intervenir au contrat de sous-location. Si le bailleur ne répond pas au locataire, son accord à la sous-location est considéré comme donné et la sous-location est considérée comme régulière.
Lorsque la sous-location est régulière, il existe 2 contrats :
Un contrat de bail commercial entre le bailleur et le locataire principal avec un loyer principal versé par le locataire
Un contrat de sous-location entre le locataire principal et le sous-locataire avec un loyer de sous-location
Lorsque le loyer de la sous-location est supérieur au montant du loyer principal, le bailleur peut réclamer au locataire principal une majoration de loyer équivalente.
En cas de désaccord sur le montant du loyer majoré, le bailleur peut saisir le tribunal judiciaire du lieu où est situé le local commercial.