Le Mag'

Le Décryptage du Mag’ : Les nouveaux enjeux de la restauration communale

Retrouvez chaque mois le Décryptage du Mag' en condensé sur le site internet de la Ville.

Publié le

Ce mois-ci, dans Le Mag’, découvrez les dessous de la restauration communale au Kremlin-Bicêtre. Avec près de 1500 repas servis chaque jour, les équipes du service restauration répondent à une organisation stricte avec un mot d’ordre : faire parvenir le « mieux manger » jusque dans toutes les assiettes.

Décidément, la restauration collective a bien changé. Menus équilibrés, produits frais et bios, recours aux circuits courts, respect de l’environnement… Les plats proposés quotidiennement font l’objet d’une attention toute particulière de l’équipe municipale qui, par le souhait d’une restauration en régie publique, affiche une exigence de qualité et une démarche responsable à tous les niveaux.

Une organisation bien huilée

Chaque jour, les repas servis dans les huit écoles élémentaires de la commune et au Club Lacroix sont confectionnés dans les unités de production de la ville et distribués à l’heure du déjeuner. Dès 6h30 du matin, les 26 agents du service restauration sont à pied d’œuvre pour servir près de 1500 repas dans toutes les cantines scolaires de la ville, à l’aide d’une organisation et d’une anticipation qui ont fait leur preuves.

La restauration est d’abord un travail d’équipe. Du cuisinier au plongeur, chacun est important, car un individu seul ne va pas faire de miracle.

Denis Tripier, responsable du service restauration.

Tous les mois, ce sont près d’une tonne de viande, 400 kilos de poisson, 200 kilos de riz, 600 litres de lait ou encore 58 litres d’huile d’olive qui transitent par les cuisines des unités de production des écoles Suzanne-Buisson et Mohamed-Megrez, où sont respectivement préparés les entrées froides et les plats chauds, avant d’être acheminés aux quatre coins de la ville. Une longue liste de course à laquelle se greffent d’autres missions à assurer pour le service restauration, comme la confection des portages repas ou la gestion des véhicules de livraison, le tout dans le respect des normes d’hygiène les plus strictes.

Éducation nutritionnelle et bonnes pratiques

Avec la responsabilité de servir des repas variés et équilibrés, le service restauration s’est attaché les compétences d’une diététicienne qui concourt à l’élaboration des menus et anime des ateliers pédagogiques directement dans les écoles pour initier les enfants au « bien manger ». En parallèle de ce travail d’éducation primordial, la municipalité s’efforce d’inscrire la restauration communale dans un cercle vertueux. Sous l’impulsion de la loi Egalim de 2018, qui vise « une alimentation saine, durable et accessible à tous », l’équipe municipale a pris les devants avec l’introduction de menus végétariens, le recours aux produits bios et aux circuits courts ou encore le bannissement du plastique à l’horizon 2025.

C’est le rôle d’une ville de s’inscrire dans un écosystème local. Nous disposons, par exemple, d’un circuit court et bio en matière de produits laitiers. Notre boucher-charcutier est implanté dans l’Oise et le pain provient maintenant des boulangeries de la commune.

Jean-François Delage, premier adjoint au Maire.

En perpétuant les bons gestes, les efforts de la Ville portent déjà leurs fruits. Ainsi, les déchets des cantines ont été divisés par quatre depuis la mise en place d’une politique anti-gaspillage. Avec, cette année, une augmentation de 7% du budget du volet restauration, qui s’explique notamment par la flambée des prix des matières premières, l’équipe municipale continue de faire du « mieux manger » l’une de ses premières priorités.

Ce contenu vous a-t-il été utile ?